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Expérience de désensibilisation sur la peur des serpents
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Mypha
Inscription: Ven Jan 30, 2004 11:31 pm Messages: 302 Localisation: Montréal
Sexe: Femme
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 Expérience de désensibilisation sur la peur des serpents
Bonjour tout le monde!
Comme beaucoup d'entre vous le savez déjà , j'étudie en psychologie à l'université de Montréal. Cette session, j'ai un laboratoire sur les troubles anxieux au cours duquel je devrai réaliser une expérimentation et rédiger un rapport de recherche. Il s'agit d'une expérimentation à cas unique, c'est-à -dire que je n'ai besoin que d'un seul participant pour la réaliser (mais il est toujours possible d'en avoir plus si c'est vraiment passionnant pour les participants.. et pour moi!).
Donc, on s'en doute, moi et ma coéquipière souhaitons étudier la peur (peur normale et non la phobie) des serpents. Nous n'avons pas de plan précis quant à la nature exacte et au déroulement de notre expérimentation, mais nous avons une bonne idée. Nous voulons trouver une personne qui est motivée un minimum à se départir de sa peur des serpents. Le niveau de départ de tolérance aux serpents n'est pas important (mais ce serait bien qu'elle soit déjà capable d'en voir en photo!). Nous allons ensuite établir un plan de désensibilisation systématique, c'est-à -dire qu'on va dresser une liste d'étapes à franchir afin de faire évoluer la tolérance face aux serpents de la personne. Ce seuil n'est pas préétabli, donc ça peut s'arrêter à être en présence du serpent hors de sa cage, jusqu'à le manipuler, etc.
Donc ce que j'attend de vous, si vous le voulez bien:
1- J'ai possiblement besoin d'un ou plusieurs participants. Ce n'est pas très impliquant. Quelques sessions suffiront.
2- Je n'ai pas de serpents en ce moment. J'ai donc besoin de quelqu'un qui voudrait bien prêter un serpent peu actif, pour qu'on puisse l'utiliser en le mettant en présence de la personne ou en le faisant manipuler.
3- Si vous avez des suggestions sur la méthode, sur les différentes étapes à suivre, sur des lectures à faire sur le sujet...
Et si ça vous intéresse, je m'engage en retour à vous entretenir sur le déroulement de mon expérimentation au cours de la session.
Jusqu'à présent, notre professeur est averti du thème de notre recherche et est très intéressé. D'autant plus qu'il est d'orientation plutôt évolutionniste pour ce qui est de la peur des serpents, ce qui m'arrange beaucoup!
Merci!
Geneviève
Dernière édition par Mypha le Lun Sep 12, 2005 2:41 pm, édité 1 fois.
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Lun Sep 12, 2005 10:00 am |
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Jaelle
Inscription: Lun Fév 21, 2005 11:02 am Messages: 2354 Localisation: Montréal Age: 47
Sexe: Femme
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Super intéressant!!! Je fais de la désensibilisation et du reconditionnement avec les chiens qui ont des peurs, ça pourrait être intéressant d'en discuter!
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Lun Sep 12, 2005 10:06 am |
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Cléopâtra
Inscription: Mar Fév 15, 2005 9:58 am Messages: 4753 Localisation: Granby Age: 40
Sexe: Femme
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Super intéressant. J'étudie en psycho aussi et je dois dire que j'aimerais avoir de l'info sur ton projet en MP ou pâr e-mail.
Aussi, avis aux intéressés, je fais justement une présentation à l'AHE sur la méthode de désensibilisation de la peur aux serpents et invertébrés justement. Je vais distribuer un document aussi. Donc si le sujet vous intéresse, je vous invite à vous pointer le nez à Sherbrooke Mercredi le 14!
_________________ Stéphanie alias Cléopâtra
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Lun Sep 12, 2005 10:11 am |
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Linda
Inscription: Lun Oct 13, 2003 7:25 pm Messages: 2215 Localisation: Lanaudiere/l'Assomption
Sexe: Femme
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Si desfois tu as besoin d'une personne pour les phobies...
Je donne mon corp a la science....
Trouble panique avec agoraphobie et personalité limite
Ne te gene pas 
_________________ 1.1.0 Uromastyx - 1.1.0 Tortues a oreilles rouges - 0.1.0 Iguanevert -
4.0.0 Siamois - 2.8.0 Furets - 0.2.0 Iguane du desert - 2.5.0 Skinnypig - 0.2.0 Lapin siamois
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Lun Sep 12, 2005 10:53 am |
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léon
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Je suis interressé....
Dernière édition par léon le Lun Sep 12, 2005 8:40 pm, édité 1 fois.
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Lun Sep 12, 2005 10:54 am |
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Mypha
Inscription: Ven Jan 30, 2004 11:31 pm Messages: 302 Localisation: Montréal
Sexe: Femme
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Puisqu'on avait un trou de 6 heures dans notre horaire.. J'ai amené ma coéquipière faire un test dans une animalerie. Ça nous a permis de clarifier un peu plus ce qu'on voulait faire en se basant sur ses propres réactions à elle.
Donc, en environ 45 minutes, Marie-Andrée, qui n'avait jamais touché à un serpent et qui ne s'était jamais laissée aller jusqu'à trouver ça esthétiquement beau:
- A fait le tour de la place en poussant même quelques bruits enjoués de surprise et de curiosité.
- Est entrée dans un pièce fermée contenant des dizaines de serpents.
- S'est tenue Ă environ 1m de moi alors que je manipulais un python royal.
- A touché le serpent d'abord du bout des doigts, puis plus franchement.
- A soupesé le serpent pour le sentir bouger dans sa main.
Ça vous paraît peut-être idiot d'élaborer autant, mais il faudra que je divise encore plus la tâche que ça pour créer un programme qui puisse être reproduit et généralisé.
On cherche donc quelqu'un dont le niveau de départ serait: Elle peut entrer dans une animalerie, se laisser entraîner elle-même ou par l'action de quelqu'un d'autre à observer les serpents, mais qui sursauterait s'il fallait que le serpent fasse un mouvement brusque même à travers la vitre... Et le serpent qu'on utiliserait serait un python royal, parce que c'est ce avec quoi je suis le plus à l'aise (ben oui, je pourrais moi-même être mon propre sujet..).
Jusqu'à maintenant, on veut impliquer différents procédés pour familiariser la personne:
- Donner de l'information sur le serpent en général et sur l'espèce en particulier, tant au niveau morphologique que comportemental.
- Faire du modeling, c'est-à -dire que quelqu'un à qui la personne puisse s'identifier manipule le serpent devant elle pour la sécuriser.
- La vraie désensibilisation systématique dont les différentes étapes de l'échelle reste à déterminer (toucher du bout des doigts, soupeser avec les 2 mains alors que quelqu'un d'autre tient les extrémités, prendre quand quelqu'un se tient prêt à le récupérer s'il y a trop d'anxiété, etc.)
Bref, on doit encore clarifier le tout et lundi prochain on risque de proposer quelque chose de plus concret Ă notre professeur et voir ce qu'il a Ă redire lĂ -dessus.
Le but d'un modèle expérimental à cas unique c'est de développer une méthode qui puisse se standardiser et être appliquée sur d'autres personnes démontrant les mêmes "symptômes". Alors si on fait quelque chose de vraiment hot, on va ultimement pouvoir endoctriner la planète et éviter d'autre épisode à la Gilles Proulx!!! 
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Lun Sep 12, 2005 1:24 pm |
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Pogona
Inscription: Dim Oct 26, 2003 5:24 pm Messages: 9834 Localisation: sorel-tracy Age: 44
Sexe: Femme
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C'est vraiment interressant  !!
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Lun Sep 12, 2005 7:54 pm |
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thrice
Inscription: Lun Sep 20, 2004 10:59 pm Messages: 164 Localisation: MTL
Sexe: Homme
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Ton objet d'étude me semble intéressant.
Seulement, si je puis me permettre, je souleverai quelques questions sur ta méthodologie.
Le modèle de cas unique permettra-t-il l'atteinte d'une méthode universalisable? Ce modèle permet une plus grande profondeur d'analyse pour le cas étudié, mais malheureusement le plus souvent au dépend de la possibilité de standardisation. Je ne suis pas un expert en recherche en psychologie, mais épistémologiquement le cas unique démontrera des pistes d'intervention et de thérapie applicables à ce cas particulier plus que des résultats applicables aux autres cas.
Quelles variables sont applicables aux autres cas? Qu'est-ce qui est spécifique à celui que j'étudie? Étant donné que la comparaison des interventions (et des procédés) qui fonctionnent sera impossible (cas unique), l'universalisation et la standardisation aura une portée réduite.
Cela ne signifie pas que les résultats ne peuvent l'être (universalisés), mais bien plutôt qu'aucune démarche ne l'aura prouvé.
Une question tres enrichissante en recherche qualitative : Les critères permettent-ils de vérifier ce que je déclare vouloir vérifier? permet de valider la stratégie de façon à resserer l'étau de l'adéquation de la stratégie versus l'objet de la recherche.
Je répète que je ne suis pas un expert en recherche en psychologie et ce commentaire se veut seulement un enrichissement (du moins je l'espere) au niveau de ton questionnement méthodologique. Probablement que connais-tu deja ces notions et que ce que je dis ici n'est que redondant! Je ne connait pas non plus le contexte dans lequel cette recherche est effectué.... Les exigences et temps accordé (bacc ou maîtrise?) modele en grande partie le travail qui pourra être effectué.
Voila qui met fin à ma paranthese épistémologique...
Bonne chance dans ton projet. 
_________________ 1.1 Boa constrictor imperator
1.1 Physignathus cocincinus
0.1 Terrapene ornata ornata
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Mar Sep 13, 2005 10:48 am |
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Cléopâtra
Inscription: Mar Fév 15, 2005 9:58 am Messages: 4753 Localisation: Granby Age: 40
Sexe: Femme
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Thrice, tu n'as pas tout à fait tort. Dans le cadre d'une recherche, l'étude de cas unique ne permet pas de généraliser les résultats sur une population entière malheureusement, mais elle peut donner des pistes à savoir si une étude sur un plus grand échantillon serait une bonne idée ou une perte de temps. Si jme trompe pas Mypha, té au bac, cé ça? Tu fais ton expérience dans un cours tutoral??? Si cé le cas, t'a pas beaucoup de temps pour faire ton étude sur un échantillon, tk, jte souhaite bonne chance et j'espère que tes résultats rencontreront tes hypothèses.
_________________ Stéphanie alias Cléopâtra
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Mar Sep 13, 2005 11:53 am |
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thrice
Inscription: Lun Sep 20, 2004 10:59 pm Messages: 164 Localisation: MTL
Sexe: Homme
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Exact, si le temps est réduit, l'étude doit l'être aussi. Mais avec des résultats intéressants sur cas unique, ça pourrait s'étendre éventuellement à une autre recherche sur cas multiple.
Tout ce que je voulais, c'est attirer son attention (probablement le savait-elle deja) sur les limites de l'échantillonage unique, pour éviter de se faire planter apres-coup par le professeur/tuteur (ça m'est deja arrivé.... et c'est plutôt frustrant de devoir recommencer un travail parce que le guide a mal fait son travail!)
_________________ 1.1 Boa constrictor imperator
1.1 Physignathus cocincinus
0.1 Terrapene ornata ornata
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Mar Sep 13, 2005 12:29 pm |
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Mypha
Inscription: Ven Jan 30, 2004 11:31 pm Messages: 302 Localisation: Montréal
Sexe: Femme
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 r
Léon: Communique-moi ton numéro et on en discute (ou bien 983-5456, après 6 hrs pitié, je défonce mon bill chaque mois..)! Et si tu peux éviter de lire ce qui suit, ça m'aiderait si tu veux participer à mon expérimentation
Oui Thrice, comme tu dis j'ai tout vu ça.  Voici pourquoi j'ai pas le choix...
En fait, c'est le professeur qui dirige le labo qui veut absolument que l'on prenne un seul participant ou quelques-uns si nécessaire et si possible. Question d'uniformiser les méthodes de recherche dans la classe parmi les différents groupes de recherche. C'est aussi qu'il ne veut pas nous imposer d'analyse de statistiques et que nous n'avons que la session pour faire tout ça!
Tout ce que tu as dis question méthodologie est vrai et c'est clair que le but n'est pas de publier une avancée spectaculaire dans une revue de psychologie renommée!  Cependant, on peut rendre ce genre d'expérimentation plus valide en utilisant quelques sujets. Ce qu'on veut faire prend forme:
Utiliser quelques participants qui ont à peu près le même seuil de départ. Admettons, qu'on en a 4. 2 d'entre eux seraient dans une 1ère situation contrôle, dans laquelle on ne ferait QUE de la désensibilisation systématique par exposition. Les 2 autres seraient en plus exposé à l'élément que l'on veut étudier davantage, soit l'efficacité de l'intellectualisation (donner des informations qui défont les idées irrationnelles du sujet). On aurait donc pour eux un genre de formation sur les types de reptiles, les soins à leur donner, des comparaisons entre les espèces au niveau du comportement... Plutôt que de juste sortir un serpent et l'approcher tranquillement du sujet.
C'est clair qu'il faut isoler plein de variables, mais je crois que je n'ai pas en main assez de détails pour vous en entretenir, et que ce serait très long de spéculer et inutile à ce point. Quand je saurai exactement c'est quoi mon plan, je vous dirai comment je compte contrôler les éléments indésirables qui pourraient nuire à la validité de mes résultats.
On a aussi identifier 3 mesures selon les 3 différentes catégories qui existent:
1. Mesure objective comportementale: Le regard du sujet. Plus le sujet sera Ă l'aise avec le serpent, moins il fixera celui-ci s'il y a des distracteurs (moi qui lui parle par exemple).
2. Mesure objective physiologique: Le rythme cardiaque.
3. Mesure subjective: Le sujet pourra à tout moment ou lorsqu'il en ressent le besoin se situer sur une échelle en 5 points évaluant subjectivement son expérience d'anxiété. Ce qui nous permet dans un 1er temps d'obtenir une mesure à différents moments dans le temps de son anxiété, mais aussi de mieux moduler les différentes étapes (attendre qu'il soit assez à l'aise, disons à 3 pour passer à autre chose).
Donc à ce stade-ci on doit trouver d'autres mesures objectives pour plus de validité et élaborer un plan concret du fonctionnement de notre expérience pour tenir à l'écart toute contamination. On veut se faire des scripts de ce qui peut être dit au sujet, dresser une liste des étapes successives que chaque sujet devra franchir dans chacune des situations, etc.
Je ne sais pas si je suis assez claire dans ce que je dis... Si vous pouvez vous faire une idée de la façon dont on veut fonctionner... Bref, on prend la perspective théorique que, puisque la majorité des gens qui ont un peu de volonté (soit qu'ils ont une motivation personnelle ou qu'ils sont stimulés par les défis) 'guérissent' souvent de leur peur des serpents en très peu de temps, c'est probablement un manque d'informations et un amalgame d'idées irrationnelles socialement véhiculées qui entretiennent leur peur. On émettrait donc l'hypothèse qu'un traitement impliquant un genre d'intellectualisation permettrait aux gens de franchir les différentes étapes plus rapidement et en érpouvant moins d'anxiété qu'une désensibilisation systématique par exposition.
VOILĂ€!
Reste à faire tout ça et voir si on est des génies ou si notre idée c'est de la bouette!!!
Ça prend aussi tout plein de documentation!
Merci d'endurer mon délire
Geneviève
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Lun Sep 19, 2005 12:34 pm |
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thrice
Inscription: Lun Sep 20, 2004 10:59 pm Messages: 164 Localisation: MTL
Sexe: Homme
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Intéressant!
Même si tu n'a pas l'intention de faire un publication dans une revue renommée, je crois que le cas unique peut quand meme être révélateur de certaines variables qui pourraient, par la suite, être analysé et comparées dans une étude de plus grande envergure.
Tu semble bien encadrée, ce qui ne peut qu'être bénéfique.
Fais-nous le suivi, ça m'intéresse! 
_________________ 1.1 Boa constrictor imperator
1.1 Physignathus cocincinus
0.1 Terrapene ornata ornata
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Mar Sep 20, 2005 11:39 am |
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Mypha
Inscription: Ven Jan 30, 2004 11:31 pm Messages: 302 Localisation: Montréal
Sexe: Femme
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Bonjour, on est rendu à l'étape de l'expérimentation comme telle. Ça va se faire dimanche. Finalement, on n'a pris 2 partcipants équivalents, ayant une peur modérée des serpents.
Notre hypothèse: La formation en combinaison avec la "participation guidée" (exposition avec modelage) sera plus efficace (en terme de rapidité) que la participation guidée seule dans la diminution de l'anxiété face au serpent.
Les participants:
P1 - Formation et participation guidée
P2 - Participation guidée
Le déroulement de l'expérimentation:
1. Présentation, consentement, explication du déroulement.
2. BAT (Behavioral Approach Test: un test très rapide qui permet de déterminer à quel point le participant est capable d'approcher le serpent, ce qui nous donne une mesure de sa peur).
3. Passage d'un questionnaire incluant des mises en situations et des questions de connaissance générale sur les serpents pour cerner les manques d'informations et les éléments les plus stressants pour le participant et pour établir l'équivalence des participants.
4. Niveau de base de l'anxitété (avec une ceinture qui mesure le rythme cardiaque, une grille d'observation comportementale et une échelle subjetive de l'anxiété) pour les 2 sujets.
5. Formation du P1 suivi d'une reprise du BAT pour voir s'il y a déjà amélioration.
6. Participation guidée avec P2 suivi du BAT pour avoir la mesure finale de l'anxiété face au serpent.
7. Participation guidée avec P1 suivi du BAT final.
Le tout échelonné sur une période entre 4 et 5 heures.
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Maintenant, oĂą j'ai besoin de votre participation:
Vous avez tous déjà entendu des gens qui ne connaissent pas les serpents dire des "j'ai peur parce que j'ai entendu dire que....": La langue pique, la peau est visqueuse, le serpent sent que j'ai peur, etc. On avez vous d'autres?
J'ai besoin d'informations générales à inclure dans ma formation et dans le questionnaire.
- Quand on présente une espèce de serpent de façon générale, quelles sont les caractéristiques qu'on peut énumérer pour mieux le cerner: venimeux, constricteur, arboricole, terrestre, etc. D'autres?
- Est-ce que quelqu'un pourrait donner un estimé du nombre de serpents garder en captivité au Québec? Ou du nombre de personnes qui en possèdent?
- Si vous avez de bons liens avec des photos sur les distributions géographiques de plusieurs espèces sur un même schéma, sur la physiologie ou toutes autres photos ou schémas qu'il pourrait être intéressant de présenter à une personne à son 1er contact avec les serpents, ce serait apprécié.
- Si vous pensez à des arguments ou commentaires intéressants à exposer à une personne à son 1er contact avec un serpent afin de diminuer son stress, on n'hésite pas svp.
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Notre idée c'est que, même si les béhavioristes et que beaucoup d'expérimentateurs sont convaincus que seul l'exposition fonctionne, donner de l'information renforce le lien de familiarité avec le stimulus anxiogène. Quand la personne détient plus d'informations et est prise en charge dans son apprentissage, elle se sent plus à l'aise, plus compétente et plus en contrôle vis-à -vis du serpent.
Bref, je suis pas pour la boîte noire de Skinner (le cerveau et les motivations ne valent pas la peine d'être étudier, ça ne se mesure pas, donc ça n'existe pas!) et je crois que l'être humain est intelligent! 
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Lun Nov 14, 2005 3:17 pm |
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Cléopâtra
Inscription: Mar Fév 15, 2005 9:58 am Messages: 4753 Localisation: Granby Age: 40
Sexe: Femme
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Selon moi, ta méthode est pas mal bien! Contente de voir que tu as adopté ma suggestion pour la ceinture qui mesure le poulx!
Citation: Vous avez tous déjà entendu des gens qui ne connaissent pas les serpents dire des "j'ai peur parce que j'ai entendu dire que....": La langue pique, la peau est visqueuse, le serpent sent que j'ai peur, etc. On avez vous d'autres? - Les serpents deviennent tous énormes - Un boa cé méchant - Un python royal ça vient gros ça, cé le roi des serpents - Un boa constrictor ça constricte (oui, comme tous les autres) - Les serpents sont tous agressifs - Les serpents mordent sans avertir (ce qui est faux pour la plupart, il y a des signes distinctifs avant la morsure) - La queue pique - Les serpents sont tous venimeux - Les serpents sont super rapides (on s'entend, sont pas si vitent que ça quand ils se sauvent) - Les serpents vont partir après toi pour te mordre - Les serpents portent pleins de bactéries (oui, mais attention, c'est surtout la salmonelle qui est dangereuse pour les personnes ayant un système immunitaire affaibli - vieux, bébés, déficiant immunitaires -, bactérie qui se trouve naturellement dans son intestin et on peut être infecté que si le serpent à trempé dans ses selles ou si on taponne son cloaque. Une bonne hygiène du terra règle en gros le problème, sinon, un lavage des mains avec un savon anti-bactérien est efficace). - Eummm.... je sais pu là ..... sert toi de ton imagination, tout est possible! Citation: Quand on présente une espèce de serpent de façon générale, quelles sont les caractéristiques qu'on peut énumérer pour mieux le cerner: venimeux, constricteur, arboricole, terrestre, etc. D'autres? Semi-arboricole, boidé (python+boa), colubridé (couleuvre), python, boa, nocturne, diurne, crépusculaire (qui vit le soir autour de l'heure du couché du soleil), etc j'en ai pu d'autres Citation: Si vous pensez à des arguments ou commentaires intéressants à exposer à une personne à son 1er contact avec un serpent afin de diminuer son stress, on n'hésite pas svp.
Donner les longeurs maximales que peuvent atteindre les espèces exposées afin de montrer que les serpents ne sont pas tous énormes. Cerner les fausses croyances du sujet et l'informer pour mettre les pendules à l'heure. Mettre l'emphase sur les points qui représentent des stresseurs pour le sujet et donner les informations véridiques.
Cerner les événements qui ont pu être traumatisants et en parler (ex.: le sujet a été mordu par un serpent quand il était petit). Essayer de voir si des fausses croyances en sont nées.
Personnellement, je crois que ta thèse tiendra la route chez les sujets qui sont seulement mal informés, mais pas chez les sujets ayant eu des expériences négatives avec les serpents dans leur vie et chez qui ces expériences sont la source de la peur.
_________________ Stéphanie alias Cléopâtra
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Lun Nov 14, 2005 5:24 pm |
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Mypha
Inscription: Ven Jan 30, 2004 11:31 pm Messages: 302 Localisation: Montréal
Sexe: Femme
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Merci Cléo!
Comme tu l'as dit cette hypothèse ne tient la route que pour les sujets qui n'ont pas été bien informés. Mes participants ont tous les 2 eu pour seul contact avec les serpents un serpent autour du cou pendant 4 secondes le temps d'une photo. Il ne s'est rien passé, mais ils étaient quand même terrifiés.
Le questionnaire qu'on va leur passé comporte 3 parties:
- une partie diagnostic qui sert à déterminer à quel point ils ont peur des serpents, quelles ont été leurs expériences avec des serpents et le souvenir qu'ils en ont, ce qu'ils ressentent vis-à -vis un serpent, etc.
- la 2e partie est une mesure de l'anxiété par des mises en situation pour vérifier si les sujets sont assez équivalents et en même temps on veut savoir quels comportements les participants diraient adopter dans ces situations (calquées sur les différentes étapes de désensibilisation systématique).
- la 3e partie s'intéresse aux connaissances générales que peuvent avoir les participants et les fausses croyances (mais on ne met pas l'emphase sur les fausses croyances pour ne pas trop activés les éléments anxiogènes).
Il y a un très bon article québécois sur une étude de cas réalisé à Douglas qui décrit ce qu'on recherche comme effet... Je trouve les auteurs et le titre et je te communiquerai ça, c'est très intéressant. La clinique versus l'expérimentation contrôlée..
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Lun Nov 14, 2005 8:21 pm |
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