J'aimerais partager ceci avec vous, afin de faire connaître et d'encourager l'innovation d'un grand projet environnemental entreprit par mon père qui, après cinq années d'investigation pour la mise sur pied d'un tel projet, vient finalement de prendre forme à notre grande joie !

Pour plus de détails, voici 2 liens menant à 2 des articles ayant paru récemment aux nouvelles :

http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 9/CPSOLEIL

http://www.radio-canada.ca/regions/est- ... mqui_n.asp

Wow c'est un beau projet Jlui souhaite que sa fonctionne a merveille !

C'est interressant et ambitieux!! Bonne chance en tous cas!!

Je peux lire que les sources sont plus naturelles, mais qu'est ce qu'on entend par "résidus forestiers et des matières résiduelles municipales".
Pour les matieres residuelles municipales j'imagine a peu pres (dechets naturels je pense) mais residus forestiers ce serait quoi? Ce qui reste apres des coupes par exemples? des bois morts, etc?

Merci pour vos mots d'encouragement !

Pour répondre à ta question krusty, les résidus forestiers sont composés principalement de bois résineux qui seront mélangés avec les matières résiduelles, pour ensuite être réduits en une fine poussière qui passera par différents procédés de transformation, pour finalement être transformée en diesel, et ce en moins de trois minutes.

Voici un petit article qui résume bien les procédés de transformation :

Les matières résiduelles y seront mélangées avec des résidus du bois résineux pour ramener le tout à une poudre de 40 à 50 microns, soit la moitié d'un grain de farine. « Il n'y aura aucun tas de déchets à l'extérieur. Ceux-ci seront triés pour en retirer le fer et le métal. Ils passeront ensuite dans un déshydrateur qui ramènera leur humidité à 5 %, soit en bas de l'humidité de la farine. Une fois séché, ça ne sent plus rien », rassure M. Bisson.

Par la suite, ces poussières de résidus seront acheminées vers l'usine d'Amqui qui sera dotée de silos hermétiques. À cet endroit, les résidus seront transformés en diesel en moins de trois minutes grâce à un procédé n'utilisant pas d'oxygène. « Ce que la nature prend des millions d'années à réaliser, nous, on le fera en trois minutes », explique Michel Bisson. Celui-ci souhaite produire 8 millions de litres annuellement à Amqui qu'il vendra aux entreprises et organisations de la région.

Propre, propre

L'usine d'Amqui ne produira aucune vapeur, aucune odeur. Bref, l'usine n'aura pas de cheminée. Elle ne produira que du CO2 qui sera acheminé aux lacs d'épuration de la ville d'Amqui. Cette injection de carbone favorisera la prolifération d'algues dans les bassins. Ces algues utiliseront alors l'azote et le phosphore qui s'y trouve. Nous, on récoltera ensuite ces algues pour faire plus de biomasse à transformer. Ce procédé permettra de nettoyer les eaux usées de la ville. « Notre concept est de nettoyer la terre, l'air et l'eau en produisant du bio carburant. Cela permettra aux régions où les usines sont implantées, d'avoir une autonomie énergétique », résume M. Bisson.

Wow!! c'est tellement ingénieux! toutes mes félicitations! et je souhaite de tout coeur voir se projet se raliser!! bonne chance;)

Merci d'avoir pris le temps de m'en apprendre un peu plus!!!

En effet!!! c'est tres bien pensé!!!!

Malade mental !!!!!!
C'est beau de voir quelqu'un qui a de bonnes idées ainsi. Èt qui les concrétise !

Merci encore !

Depuis le temps qu'il travaille sur ce projet, je suis contente de le voir prendre forme enfin, en plus des effets plus que bénéfiques que cela apportera à l'environnement, j'espère de tout coeur qu'il mènera ce projet à terme !