la fin...

mapleska · Mar Nov 07, 2006 4:48 pm

Je crois que c'est la fin...je l'ai pesée aujourd'hui, elle fait 5 grammes...après avoir sentit une vraiment mauvaise odeur, je l'ai nettoyée car ça venait d'elle...ses selles étaient encore collés son orifice et en la manipulant, j'ai vu une énorme tâche à l'abdomen. Après des recherches, ce serait dû à une infection de cryptosporidium, soit à une gastro-enthérite due à des parasites qui attaquent le foie et le pancréa. Même avec un traitement, elle n'aurait pas de chance de s'en sortir, je vais devoir l'euthanasier.
Je dois maintenant agir sur les autres geckos, car ils peuvent être atteints...j'aurai peut-être la même mauvaise surprise...voici ce que j'ai trouvé! Elle avait tous les symptômes et pourtant j'avais été voir une vétérinaire qui n'avait rien trouvé soit-disant dans les selles!!! ça m'énerve!!! On paie des charlatans!! J'avais fait des radios, des analyses et rien!!! GRRRRRRrrr....je suis entre un sentiment de haine et de tristesse profonde! J'ai pleuré ce soir....

"Les protozooses sont très fréquentes chez les reptiles, et peuvent, tout comme les nématodes, atteindre tous les organes. Cependant, les infestations parasitaires dues à des protozoaires ont deux localisations principales : le sang et surtout le tractus digestif. Les flagellés, d’ordinaire commensaux chez les reptiles, peuvent dans certaines circonstances (stress physiologique, anorexie prolongée…) être à l’origine d’entéro-colites mortelles. Ces parasites unicellulaires, appartenant à de nombreux genres tels que Giardia, Trichomonas, Tritrichomonas, ou Monocercomonas, ont un cycle direct : l’infestation a lieu lors de l’ingestion de proies souillées par les excréments d’un autre reptile.

Les amibes sont d’autres parasites du tube digestif, dont les principaux représentants appartiennent aux genres Entamoeba et Acantamoeba. L’amibiase des ophidiens est la plus fréquemment rencontrée. Elle est due à Entamoeba invadens, réputé comme le protozoaire le plus pathogène en captivité. Cette maladie redoutable affecte presque tous les ophidiens, à l’exception de quelques Elapidés et beaucoup de Colubridés, ainsi que les varanidés. Certains reptiles comme les chéloniens, les crocodiliens et quelques serpents comme le cobra royal (Ophiophagus hannah), les serpents-rois (Lampropeltis sp.) et serpents-jarretières (Thamnophis sp.), sont porteurs asymptomatiques d’amibes, et semblent jouer un rôle de réservoir pour ce parasite. Le cycle des amibes est direct et l’infestation est donc liée à l’ingestion d’ookystes éliminés par les selles dans le milieu extérieur où ils peuvent survivre plusieurs jours. Le parasite se multiplie et envahit la muqueuse du côlon où il exerce son action pathogène. Les amibes peuvent se disséminer dans tout l’organisme : elles peuvent alors être à l’origine d’abcès amibiens dans les parenchymes rénal et hépatique, ou provoquer des encéphalopathies chez les ophidiens en colonisant le liquide céphalo-rachidien. Les amibiases se manifestent par une diarrhée mucoïde profuse et souvent hémorragique, accompagnée de multiples signes peu caractéristiques d’affections parasitaires (léthargie, anorexie, amaigrissement…), et parfois de troubles liés aux localisations extradigestives. La mortalité due à cette affection d’évolution très rapide est proche de 100 %. Le diagnostic s’appuie sur la rapidité d’évolution de la dysenterie, ainsi que sur l’observation d’ookystes et de trophozoïtes à l’examen coproscopique.

Les coccidioses sont des protozooses pouvant atteindre tous les reptiles. Elles sont particulièrement fréquentes dans les élevages importants. Cette maladie peut en effet rester longtemps asymptomatique, ce qui favorise la contagion d’autres les animaux. Le cycle des coccidies est direct et leur transmission est liée à une contamination oro-fécale. Les ookystes coccidiens ont une très grande résistance dans le milieu extérieur. Eimeria sp., Isospora sp., Caryospora sp. et Cryptosporidium sp. sont les coccidies les plus fréquemment rencontrées. Eimeria parasite tous les reptiles, Isospora ne semble pas affecter les chéloniens, Caryospora et Cryptosporidium affectent les ophidiens et les sauriens. Les coccidioses provoquent des diarrhées chroniques, une anorexie et un amaigrissement rapide. Elles peuvent également s’accompagner de régurgitations, de déshydratation, voire d’insuffisance rénale (par colonisation des uretères [69]). Isospora est particulièrement pathogène chez les sauriens et s’avère souvent mortelle chez les geckos léopards (Eublepharis macularius) et les agames barbus (Pogona vitticeps). Ces derniers sont surtout parasités par Isospora amphiboluri, qui leur est spécifique. La cryptosporidiose est une coccidiose très particulière, qui se manifeste chez les ophidiens par des régurgitations post-prandiales et un amaigrissement rapide. Elle provoque l’apparition d’un renflement caractéristique du corps à mi-distance, correspondant à une hypertrophie de la muqueuse stomacale. Cette maladie est extrêmement grave chez les serpents et provoque presque irrémédiablement la mort en moins de deux ans, malgré la mise en place de traitements [20]. Contrairement à la plupart des autres parasitoses digestives, le diagnostic des coccidioses s’appuie rarement sur la coproscopie. En effet, l’élimination fécale des ookystes est inconstante, et le résultat de cet examen est donc souvent faussement négatif. Il est alors nécessaire de pratiquer une biopsie stomacale ou de l’intestin grêle pour pouvoir observer ces ookystes à l’examen histo-pathologique. Des tests de dépistage de la cryptosporidiose des ophidiens par immunofluorescence indirecte ou par méthode ELISA existent, mais ils ne sont actuellement disponibles qu’aux Etats-Unis."

la fin...

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