Certaines de nos espèces continentales peuvent se déplacer beaucoup.
Par exemple, la Tortue-molle à épines (Apalone s. spinifera) dans le Lac Champlain a été suivie par télémétrie et une femelle en particulier a parcouru 27 km. Cette mesure est calcuée en ligne droite entre le site d'hibernation et un lieu de capture, donc en réalité cela est encore plus élevée.
Au cours des mêmes travaux, on a fait le même genre de suivi sur une Tortue géographique (Graptemys geographica) et la distance en ligne droite entre les points de localisation extrême sont d'environ 11 km.
Certaines couleuvres (d'eau, rayée ou mince) peuvent aussi sans doute se déplacer sur des grandes distances.
Source:
GALOIS, PATRICK. 1998. Étude sur l'utilisation de la Rivière aux Brochets par la tortue-molle à épines (Apalone spinifera spinifera) et localisation des habitats essentiels de l'espèce dans la partie québécoise du lac Champlain. Québec, ministère de l'environnement et de la faune, Longueuil, Plan d'intervention sur la tortue-molle à épines au Québec, Rapport d'étape 1997, XIV + 105 p.
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