Citation:
Richard Hénault
Le Soleil
Québec
Malgré sa condamnation en avril pour avoir conduit son véhicule lorsque sa capacité était affaiblie par l’alcool, le juge Yves Alain pourra continuer d’exercer ses fonctions en Cour supérieure.
Le Conseil canadien de la magistrature a fait connaître hier les conclusions auxquelles en est arrivé le juge John Richard, vice-président du comité sur la conduite des juges, après avoir examiné la plainte contre le juge Alain. Le juge Richard a surtout constaté que l’incident dans lequel le magistrat de Québec a été impliqué était isolé, que le juge Alain a reconnu la gravité de l’affaire et qu’il s’est engagé à éviter une telle conduite dans l’avenir. En outre, a fait remarquer le juge Richard, son collègue Alain jouit d’une excellente réputation parmi les juristes et il a toute la confiance de son juge en chef.
Il avait été arrêté en décembre 2006 au moment où son taux d’alcoolémie atteignait 0,25. En avril, un juge de la cour municipale condamnait le juge Alain à une amende de 1300 $ et lui interdisait de conduire durant un an. Les deux parties avaient suggéré cette peine après que l’accusé eut plaidé coupable.
Immédiatement, Michel Robert, le juge en chef du Québec, avait porté plainte au Conseil canadien de la magistrature. Depuis, le juge Alain n’entendait plus de cause contestée. Il s’occupait plutôt de médiation entre des parties intéressées à trouver une solution négociée à leurs litiges.
Regrets sincères
En réponse à la plainte contre lui au Conseil canadien de la magistrature, le juge de la chambre civile de la Cour supérieure a exprimé des regrets qui ont été considérés comme sincères. Selon le Conseil, le juge Alain a reconnu que sa conduite a été manifestement déplacée et qu’elle pourrait avoir terni l’image de la magistrature.
En gros, le gars se fait pogner chaud raide au volant, essaie de se sauver, essaie de dissuader les policiers de l’arrêter parce qu’il est juge… Et il s’en tire avec une tape dans le dos, une amende de 1000$, tout ça « juste » pour avoir roulé avec 3 FOIS la limite permise. Et d’après des ouïe-dires fondés, au sein de la communauté légale, c’est pas la première fois que « Son honneur » a fait ça…
Dans n’importe quel autre contexte, une accusation criminelle comme ça aurait sans le moindre doute,au moins collé un dossier criminel à l’accusé. On voit que la justice canadienne se porte bien. Bravo.
C’est franchement déprimant. Désolée d'amener un sujet politique ici mais vraiment, c'est monstrueux comme décision. Si le gars avait 5 cent de conscience sociale et personnelle, il donnerait sa démission. Au moins. Bel exemple pour la nation. Parce qu'il est désolé, on réduit les "peines"? Voyons donc. Banalisez donc plus l'alcool au volant, bande de caves!
La face de crabe en question
